Ma neuvième symfolie

Ma Neuvième Symfolie

De et par Bruno COPPENS Episcène théâtre dans le cadre « Ceci n’est pas un festival » du 15 au 30 novembre 2024, représentation du 29 novembre 20h Avignon contenu de programmation Ceci n’est pas un festival 2024 – Théâtre Episcène

Un jour j’irai vivre en théorie, car en théorie tout se passe bien

Pierre Desproges

Bru Bru vit un drame : ses amis mots de compagnie le trahissent. Et comme il manque de pot, sans être sourd comme Beethoven, et avec un talent qui ne sort pas du jus de fruits des Beatles quoiqu’un peu puisque tous les 2 (Enfin Bruno tout seul, et même s’il est entouré, il a en lui cet homme-orchestre à la Remy Bricka ; ayant rencontré de multiples personnes avant de devenir un homme célèbre) ont un point commun : ils se sont produits dans des bar à bière, et sans la mise en bière de Beethoven il y a quelque temps, toujours vivant par sa neuvième vie en sons de sa neuvième symphonie qui fête ses 200 ans, il n’est pas tout neuf puisqu’elle est en 9 (la symphonie) et c’est pour cela que Bru Bru est en folie de paroles et de gestes.

Bruno a perdu le sens de mots depuis son enfance en tourniquet à Tournai (en Belgique et parfois il le concède il fait des tours à Tour si un directeur de la Tour Montparnasse fait un détour à rebours dans cette ville et autour pour le faire tourner avec un des taloches de frère et ça n’a rien à voir avec l’affaire de l’écriture de cet article, car celle qui écrit ses lignes n’a pas son fer à repasser et comme elle déteste repasser elle ne sera pas costumière de Coppens à moins qu’elle lui taille un costard sans cravate et pelle à tarte puisqu’il préfère les veste en queue de pie et qu’elle déteste les hommes à paon qui perdent leurs pantalons parce que c’est plus facile à repasser le lendemain enfin que nenie on s’égare sur le sujet de l’article alors revenons à cet épi phénomène de ce spectacle sans queue et avec tête); c’est ainsi qu’il a eu un impact significatif dans le monde de la comédie grâce à son style unique et ses performances. Ce tournevis humoriste mufti langues et plus connu qu’un sabayon fait par Sabatier.

C’est dire son métier.

Il a joué solo à plusieurs tels que « Je mène une vie scène » et « Andropause », et s’est impliqué à la radio  dans l’émission « Le Fou du roi » sur France Inter et a glissé à la télé belge et pas qu’une fois (En tant que française, je n’ai jamais compris cette blague « encore une fois » parce que souvent, on fait plusieurs fois des choses et des bidules, et que parfois, on peut rater son machin et sa chose sans s’en apercevoir et on s’en aperçoit après : on nomme ça l’expérience.).

Sa carrière l’a mené dans divers pays, dont la Suisse, le Québec et la Tunisie puisqu’il écoute en cacophonie des nouveaux mots venus manque de pot, d’anciens mots employés dans le vent par les jeunes gens.

Bruno Coppens est copernicien, en bon astronome partageur, il nous fait visiter ces nouveaux termes.

Et je vous partage celui qui me fascine le plus du monde contemporain ; alors que je devrai juste écrire sur le spectacle de COPPENS et comme il n’est pas facilement cri en câble, je peux me le permettre.

On partage un mot ensemble, et qui n’est pas de notre langue.

Cela se nomme le wokisme. Et en ce qui me concerne, je persiste et je signe : quand on me dit ce mot, la jeune femme à la fleur de l’âge que je suis, pense automatiquement cuisine. Même quand je suis dans un congrès ou salon littéraire où on ne se nourrit uniquement que par son intelligence ; j’ai beau faire et penser : le wokisme est une casserole où s’ébouillante des idées vagabondes et qui ne fait pas une bonne cuisine digeste.

C’est normal à ma gente irritée que cela soit indigeste pour une Européenne, ce courant de pensée est américain.

Ce mot à lui tout seul incarne bien des casseroles : cela dénonce des injustices subies et des discriminations liées à des minorités.

Mon woke à moi est un peu rock’n’roll.

Comme celui, de ce que j’ai vu de Coppens.

On ne sait plus sur quel feu dansé avec nos genres en scie non-issue du Berry.

Tout cela pour vous dire que COPPENS a dû croiser à un moment donné les Charlots, vous savez ce trio infernal qui pensait que la biguine était née en Bretagne, et faisait swinguer les Antilles avec une chanson à lentilles. Sauf qu’il y a un appoint en supplément de Lapointe Bobby avec un hommage appuyé à Raymond Devos.

Alors avec mon woke, je vous le dis aller voir ce Bruno, il vous dira deux mots.


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